« Faire la pluie et le beau temps » voilà une expression qui conviendrait parfaitement au météorologiste ! Car bien avant de pouvoir présenter la météo à la télévision ou à la radio, il a fallu que les météorologistes analysent le ciel pour établir des prévisions.

Le métier

Le météorologiste est chargé de récolter des informations, d’étudier et d’analyser les anticyclones, les vents, les pressions, l’humidité de l’air…
Le métier consiste à :

  • Effectuer des relevés (températures, pluviométrie) à la surface de la Terre et dans l’atmosphère.
  • Étudier les changements qui se produisent (direction des vents, nuages, dépressions).
  • Établir des prévisions et anticiper les risques de catastrophe naturelle éventuelle (avalanche, séisme, inondation).

Les débouchés professionnels se limitent quasiment à un employeur : Météo France.
Il existe aussi de rares opportunités de travail dans la recherche atmosphérique au CNRS (Centre National de Recherche Scientifique), à l’INRA (Institut national de la recherche agronomique), au CNET (Centre national d’études des télécommunications) et dans certaines universités.

Qualités requises

Ce métier nécessite :

  • Goût pour l’observation, la mesure et l’interprétation de résultats
  • Méticulosité : tout doit être pris en compte et vérifié avec minutie. Des vies humaines sont en jeu quant il s’agit de catastrophes naturelles.
  • Précision, rigueur, patience.
  • Bonne résistance physique et nerveuse : les conditions de travail peuvent être stressantes et difficiles.
  • Autonomie et disponibilité.

Études – Formations

La formation est dispensée par l’ENM (Ecole Nationale de la Météorologie) basée à Toulouse. Le recrutement s’effectue via différents concours selon les divers corps de Météo France. La durée de formation varie selon le concours.
Technicien supérieur de la météorologie, formation de 2 ans, au minimum après un bac S
Ingénieurs des travaux (fonctionnaires) et ingénieurs de l’Ecole de la météorologie (civils).
Des formations spécialisées en climatologie, étude de l’atmosphère et de l’océan sont aussi assurées par quelques universités au niveau master et doctorat (Paris 6, Toulouse 3, Grenoble 1, Aix-Marseille 2, Clermont-Ferrand 2).

Rémunération

Un exemple concret, à Météo France :

  • un technicien débute aux environs de 1 400 euros bruts par mois (2 800 euros bruts par mois en fin de carrière).
  • un ingénieur commence à 1 750 euros bruts par mois et peut compter sur 4 000 euros bruts par mois en fin de carrière professionnelle.

Liens utiles

 

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