Du cardiologue au rhumatologue, il existe une grande variété de spécialités en médecine. À chaque problème, son spécialiste ! Si certaines spécialités sont très connues et prisées, d’autres le sont moins, bien qu’elles soient tout autant essentielles… tel est le cas de l’urologue, expert en charge des pathologies de l’appareil urinaire.

Le métier

L’urologue est non seulement un médecin mais également un chirurgien qui s’occupe des maladies affectant les organes de l’appareil urinaire (reins, prostate, vessie, urètre…) et du système reproducteur masculin.
Comme tout médecin :

  • Il reçoit ses patients, les examine, réalise un diagnostic.
  • Selon le trouble dont souffre le patient, il peut proposer soit des traitements médicamenteux, soit une intervention chirurgicale. Dans ce derniers cas, il réalise lui-même les actes chirurgicaux et s’occupe de son patient, de la phase de réanimation jusqu’à sa remise sur pieds.

L’urologue peut exercer en cabinet privé, à l’hôpital ou dans une clinique.

À noter : il est possible de se spécialiser en cancérologie (cancers du rein, de la vessie, de la prostate…), en sexologie (pour les troubles de la sexualité masculine. On les appelle les uro-andrologues), en neurologie (on parle de neuro-urologue).

Qualités requises

Ce métier nécessite :

  • Curiosité, goût pour la recherche : l’urologue doit faire preuve d’une importante curiosité pour chercher la cause d’un problème, d’une anomalie. En outre, il est amené à se former en permanence avec l’évolution des maladies et les progrès techniques.
  • Résistance nerveuse et physique : ténacité, patience, sang froid, équilibre personnel, disponibilité sont de mises chez ce professionnel confronté à des situations délicates et compliquées.
  • Grande habileté manuelle et précision : praticien de haut niveau, le chirurgien urologue doit faire preuve d’exactitude, de rigueur et de bonnes habilité manuelles pour opérer sur les tissus, les organes…
  • Sens relationnel : que ce soit au bloc opératoire entouré d’une équipe médicale ou face à ses patients et leurs proches, l’urologue doit faire preuve de compréhension, d’écoute et de communication.

Études – formation

En moyenne, 13 années après le bac avec 3 étapes majeures :

  • Après l’étape initiale de la PACES (Première Année Communes des Études de Santé), suivent 5 années de formation en faculté de médecine.
  • Après le passage des ECN (Épreuves Classantes Nationales), se suivent alors 5 années de spécialisation en urologie, sanctionnées par le DES (Diplôme d’Études Spécialisées)
    Attention, il est possible de choisir la spécialité « urologie » si et seulement si vos résultats et votre rang de classement aux ECN vous le permettent.
  • Après le DES, reste 3 années cliniques en urologie pour obtenir le Diplôme d’État de Chirurgien urologue.

Rémunération

Les revenus varient fortement en fonction du lieu d’exercice (public/privé). Par exemple, un urologue qui travaille au sein d’un hôpital public (sans garde ni activité libérale) gagne environ 4 750 euros bruts par mois (3 800 euros bruts par mois pour un débutant). Ce salaire peut être multiplié par 2 en libéral/clinique privée.

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