Étudier ou travailler à l’étranger, tout en bénéficiant d’un cadre sécurisé et d’aides adaptées : voilà ce que propose le programme Erasmus+. Focus sur ce tremplin vers l’Europe, à la fois professionnel et personnel.


Erasmus+, pour qui, et pour combien de temps ?

Destiné aux jeunes de 13 à 30 ans, Erasmus+ s’adresse aux collégien·nes, lycéen·nes, étudiant·es, alternant·es en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, jeunes diplômé·es, mais aussi aux stagiaires ou volontaires. Même les jeunes en recherche d’emploi ou les personnes en formation professionnelle peuvent être concernés.

Les collégien·nes et lycéen·nes peuvent partir de 2 jours à 12 mois. La mobilité des alternant·es et élèves de la filière professionnelle dure de 1 jour à 12 mois selon l’activité menée.

Les étudiant·es de l’enseignement supérieur peuvent partir de 2 à 12 mois par cycle d’études (licence, master, doctorat), pour étudier ou pour faire un stage. Ces étudiant·es peuvent également effectuer une mobilité mixte, c’est-à-dire combiner un court séjour physique à l’étranger (entre 5 et 30 jours) avec une période virtuelle.


Pourquoi sauter le pas ?

« Les voyages forment la jeunesse » : cette citation du philosophe Montaigne n’a pas pris une ride. Erasmus+ est un véritable accélérateur de maturité. Selon la Commission européenne, les jeunes ayant participé à Erasmus+ trouvent plus facilement un emploi à leur retour, et à des postes plus qualifiés.

Cette expérience est un gage :

  • De meilleure insertion professionnelle ;
  • D’ouverture culturelle ;
  • D’élargissement de son réseau ;
  • De progression en langues étrangères ;
  • De développement de l’autonomie et de compétences sociales.

Une mobilité internationale est un atout sur un CV. Outre le développement de soft skills et la prise d’autonomie, cette expérience vous permet de découvrir d’autres façons de travailler.

Conseil du coach Objectif Emploi Orientation


Combien de temps à l’avance faut-il préparer son départ ?

Il est conseillé de commencer les démarches au minimum 6 à 9 mois avant la date prévue de départ. Anticiper permet de :

  • Choisir la destination avec soin ;
  • Constituer le dossier (administratif, linguistique, académique) ;
  • Rechercher un logement ;
  • Faire les demandes d’aides spécifiques si nécessaire (notamment en cas de handicap, ou pour les boursiers et boursières).


Quelles aides financières ?

Erasmus+ prend en charge une partie des frais liés à la mobilité. L’allocation mensuelle varie selon le pays de destination (de 200 euros à 600 euros pour les études, un peu plus pour les stages). Des compléments sont accordés sur critères sociaux aux boursiers et boursières, aux personnes en situation de handicap ou vivant en zone rurale. Certaines régions ou collectivités locales proposent aussi des aides complémentaires.


Comment candidater ?

Adressez-vous à votre établissement : université, école ou centre de formation. Ce dernier vous accompagne dans le montage du dossier, qui comprend généralement une lettre de motivation, un CV, une convention de stage ou d’études, et parfois un test de langue. Renseignez-vous donc sur le niveau de langue attendu.

Soignez le contenu de votre dossier. Dans votre lettre de motivation, faites ressortir le lien entre votre projet Erasmus+ et votre formation, et la valeur ajoutée de cette expérience. 

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Être accompagné·e avant, pendant, après

Plusieurs associations peuvent vous aider dans vos démarches, par exemple, l’Agence Erasmus+ France, les centres Eurodesk, ou encore l’association ESN France (Erasmus Student Network). À l’étranger, les antennes locales d’ESN ou les services des relations internationales des universités accueillent les jeunes et organisent des événements pour faciliter leur intégration. Pensez aussi au ErasmusDays, un événement de six jours qui promeut la multitude d’avantages de ce programme. L’édition 2025 se déroulera du 13 au 18 octobre.


Dispositif spécifique pour les jeunes en situation de handicap

Erasmus+ prévoit un accompagnement renforcé pour les jeunes en situation de handicap ou ayant des besoins spécifiques.

Ces jeunes peuvent bénéficier :

  • D’un financement supplémentaire couvrant les coûts liés à leur handicap, par exemple un accompagnateur ou une accompagnatrice, du matériel médical, un logement adapté, un moyen de transport spécifique ;
  • D’un accompagnement personnalisé dans la préparation du séjour ;
  • D’un soutien de la part de l’établissement d’envoi et d’accueil, avec la mise en place d’un plan d’inclusion.

Il est recommandé de signaler la situation dès la préparation du dossier, pour que toutes les aides puissent être anticipées à temps.


Se préparer à la mobilité du point de vue logistique et mental

Partir à l’étranger, ça se prépare. Il faut penser au logement (dormir en résidence étudiante, en colocation, chez l’habitant·e…), à la carte européenne d’assurance maladie, au compte bancaire, au forfait téléphonique. Mais il faut aussi se préparer mentalement notamment à vivre seul·e. Quitter son pays demande de s’adapter à une autre culture et de parler une autre langue si l’on vise une destination non francophone. Des plateformes aident à renforcer ses compétences linguistiques, notamment OLS (Online Language Support).

Il existe des possibilités de partir en solo ou en groupe. Renseignez-vous sur les formats possibles et réfléchissez à celui qui vous correspond le mieux. 

Conseil du coach Objectif Emploi Orientation

Erasmus+ n’est pas qu’un voyage, c’est une expérience de vie. Avec un bon accompagnement, une aide financière adaptée, et une préparation sérieuse, chacun et chacune peut tenter l’aventure européenne. Alors, prêt·e à franchir les frontières ?


Par ailleurs si vous avez encore des interrogations à propos d’orientation, utilisez le service de coaching Objectif Emploi Orientation et un conseiller répondra à toutes vos questions.