Différents types de compétences et de motivations ont leur place dans les nombreux métiers du numérique. En cela, ils sont accessibles à toutes et tous, de l’autodidacte au/à la surdiplômé.e.

On dénombre plus de 80 métiers différents dans le numérique. Ils concernent différents domaines comme le web, l’édition de logiciels, mais aussi le big data et le cloud computing.

Très variés (programmeur, développeur mais aussi métiers du management, de la création graphique, du design web, du commerce, de la recherche…), difficiles à cerner et à classifier du fait de leur évolution rapide (certains sont pérennes, d’autres émergent à peine, d’autres encore correspondent à des tendances passagères…), ils ont cependant en commun d’être accessibles à tous, au geek comme au commun des mortels.


Avec ou sans Bac : des métiers accessibles à différents niveaux de qualification

Ces métiers, très variés donc, que l’on peut exercer chez les acteurs du numérique ou au sein des entreprises utilisatrices, sont accessibles à différents niveaux de qualification. Si les doctorants (Bac+8) sont prisés par les entreprises privées pour leurs compétences en recherche et développement et leur capacité d’innovation, le gros des bataillons du numérique est recruté parmi les diplômés Bac+3/5 d’écoles d’ingénieur.e.s. La pénurie de candidat.e.s pousse cependant les employeurs à élargir leurs critères de sélection.

Les profils issus de formations courtes (BTS, DUT, licence pro) peuvent tirer parti de cette situation. Les premiers niveaux de postes de technicien.ne.s par exemple sont ouverts aux titulaires d’un Bac+2. Les métiers du support client (hotline ou intervention de proximité) sont accessibles avec un Bac/Bac+2.

Mais être diplômé n’est pas toujours une condition sine qua non. Dans les domaines de l’intégration web, du développement informatique et de la cybersécurité par exemple, on trouve beaucoup d’autodidactes. De plus, plusieurs écoles accessibles sans condition de diplôme existent pour apprendre à coder et à développer.

Citons, sans exhaustivité, 42 à Paris (ouverte à tous à partir de 18 ans) ; Pop School à Valenciennes (100% gratuite pour les jeunes, les chercheurs et chercheuses d’emploi et les personnes en reconversion) ; Simplon.co (qui a pour public prioritaire les jeunes de moins de 25 ans non diplômés) ; l’IPI (Groupe IGS, qui initie les jeunes, bachelier.ère.s ou non, à l’informatique et au numérique) ; Webforce3 (trois mois de formation intensive sans condition de diplôme) ; Wild Code School (qui forme au code en cinq mois).


Des matheux.euses aux littéraires : des métiers ouverts à de nombreuses disciplines et compétences

À celles et ceux qui se demandent s’il faut être matheux.se pour réussir dans le numérique, nous répondons : tout dépend des métiers. Ceux, très techniques, de l’architecture web, de l’analyse de données (data analyst, data scientist), du cryptage, de la statistique, de l’intelligence artificielle par exemple doivent l’être. Mais pas le développeur web ou mobile dont les compétences relèvent plus de la logique, de l’agilité dans l’utilisation des langages informatiques que des Mathématiques.

Bien des compétences, très différentes, ont en fait leur place dans les métiers du numérique. Les ingénieur.e.s, les profils dotés de compétences doubles (en commercial et informatique par exemple), les littéraires, les créatifs, les profils venant des Sciences humaines et sociales (SHS), pour ne citer qu’eux, sont recherchés par les recruteurs.

Profil atypique par excellence, l’UX designer est un exemple du métissage de compétences possible dans certains métiers du secteur : certain.e.s sont issus du marketing, d’autres, de l’ergonomie, du graphisme, ou des sciences cognitives…

Dans les métiers du contenu — le nerf de la guerre dans un monde digitalisé —, les profils généralistes et littéraires ont toutes leurs chances.


Des métiers accessibles à tous pour des équipes plus diverses

La pénurie de candidats est une des raisons de l’ouverture des employeurs à des profils plus divers. De même que leur prise de conscience de la nécessité d’équipes qui reflètent l’ensemble de la société, pour répondre au mieux à ses besoins.

Sans oublier le poids de plus en plus important de l’image employeur et la pression de l’actionnariat qui demande des comptes en matière d’engagement RSE (responsabilité sociale des entreprises). Pour ces différentes raisons, les métiers du numérique sont, théoriquement, accessibles à tous, publics de la « diversité » inclus — jeunes éloignés de l’emploi, personnes en situation de handicap…

Les métiers assez sédentaires du développement (développeur d’applications, ou d’objets connectés) et de la cybersécurité, dont les postes sont situés la plupart du temps dans les grandes agglomérations, bien équipées en termes de transports et de logements pour l’accessibilité PMR (personnes à mobilité réduite), ne nécessitent pas beaucoup d’adaptation du poste et conviennent donc bien aux travailleur.se.s handicapé.es.

Enfin, les femmes doivent savoir que les entreprises du secteur IT , où la parité se dégrade depuis des années, comptent sur leurs compétences pour, comme les hommes, penser, développer et créer la société numérique actuelle et future.


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