En réponse à une offre d’emploi, vous avez envoyé votre CV et votre lettre de motivation. Vous voilà candidat·e, ce qui vous demande de rester dans l’action.

Après avoir postulé, vous attendez des réponses et des informations, mais vous devez aussi savoir aller les chercher. Connaître les grandes lignes d’un processus de recrutement permet de gérer l’attente, d’organiser le suivi de votre candidature et d’agir de façon opportune.


1. Avoir une idée du processus de recrutement 

Un processus de recrutement débute bien en amont de la publication de l’offre d’emploi. À partir de cette étape, voici comment il se déroule généralement :

  • Le tri des CV reçus, soit par un logiciel de gestion des candidatures, soit par le·la recruteur·se.
  • Parfois, l’envoi d’un accusé de réception automatique.
  • Dans le meilleur des cas, l’entreprise envoie une réponse type, plus ou moins personnalisée, aux candidat·es non retenu·es, mais la pratique la plus courante est l’absence de réponse. Absence qui vous permet de passer à autre chose… ou vous pousse à en connaître le motif.
  • La prise de contact avec les candidat·es dans la cible pour une présélection téléphonique.
  • La convocation en entretien de certains de ces profils, plusieurs entretiens avec différents interlocuteurs et interlocutrices (RH, manager, dirigeant·e…) étant à prévoir en fonction du déroulement du processus de recrutement.
  • La constitution d’une short list de candidat·es finalistes.
  • La négociation avec le candidat ou la candidate finalement sélectionné·e, qui concerne notamment les contours du poste, les conditions de travail, la rémunération.
  • La proposition d’embauche.
  • Dans le cas d’un accord, la signature du contrat de travail.
  • L’intégration et la période d’essai — un recrutement est considéré comme abouti lorsque la nouvelle recrue est confirmée dans ses fonctions à l’issue de la période d’essai.

Les recruteur·ses ont conscience de l’impatience grandissante des candidat·es, mais ils·elles peuvent s’accorder du temps pour voir si l’offre d’emploi atteint sa cible, quitte à l’ajuster si les premières candidatures ne correspondent pas à leurs attentes.

Tout processus de recrutement peut subir des retards ou être stoppé, l’information peut très mal circuler dans ce cas. Le savoir, et avoir conscience que le rapport au temps de l’entreprise diffère de celui de l’individu, permet de relativiser la lenteur à laquelle les choses avancent. Chaque contact direct avec un·e recruteur·se peut être l’occasion de mesurer l’avancée de votre candidature.


2. Savoir quand et qui relancer

En l’absence de réponse à votre candidature dans les 8/10 jours, ou d’un accusé de réception, vous pouvez vous assurer qu’elle est parvenue à destination.

Un appel au standard de l’entreprise permet non seulement d’identifier la personne chargée du recrutement mais encore, de cibler plus précisément le moment propice pour la joindre, sans garantie cependant.

Votre candidature intéresse le·la recruteur·se ? Vous en êtes généralement informé·e dans cette période de 8 à 10 jours. Demandez à la personne qui vous contacte des informations sur la façon dont se déroule le processus de recrutement dans cette entreprise, et par la suite, s’il y a suite, renseignez-vous à chaque avancée sur les prochaines étapes (délais, enjeux, actions à mener, nom et fonction des interlocuteur·trices…).


3. Préparer votre message de relance

Très sollicité·es, les recruteurs et recruteuses goûtent généralement peu les relances de candidat·es a priori écarté·es du processus. Il faut donc y mettre les formes : à l’oral ou à l’écrit, la courtoisie et la concision sont de mise, pas le reproche ou l’agacement, encore moins le harcèlement.

Pour être à l’aise au téléphone, préparez un discours concis, ciblé, accrocheur, précis. Téléphonez dans un endroit calme en ayant vos outils sous la main (référence de l’annonce, date de la candidature, bloc-notes, agenda, CV, lettre de motivation…).

Même concision du discours, même courtoisie, même recherche d’efficacité dans un courriel de relance. Votre message doit faire référence à l’offre à laquelle vous avez répondu, rappeler votre motivation et se terminer par une formule de politesse. Dans cette communication écrite, qui laisse des traces, attention à l’orthographe, à la syntaxe… et à la précipitation : pensez à vous relire, ou à faire lire ce message à quelqu’un de votre entourage, avant d’envoyer votre email.

Aborder les recruteur·ses sur les réseaux sociaux est une autre option, surtout s’ils·elles sont très présent·es sur les plateformes. Là encore, mettez les formes dans votre approche.


4. Organiser le suivi de vos candidatures

Que vos candidatures soient retenues ou non, pensez à rassembler les informations que vous récoltez dans un tableau Excel pour piloter au mieux le suivi de votre recherche d’emploi.

Suivi Excel
Tableau de bord du chercheur d’emploi


5. Soigner votre image candidat·e

Quelle que soit l’issue de l’entretien, remerciez la personne qui vous a reçu·e. Les recruteur·ses peuvent vous demander d’envoyer des éléments complémentaires, de restituer les grandes lignes de ce que vous avez compris du poste, veillez à envoyer ces éléments dans les délais demandés, ou à informer que vous n’êtes plus candidat·e si c’est le cas. Ce type d’action, qui contribue à établir des relations de qualité, est bon pour votre image candidat·e.


Par ailleurs, si vous avez encore des interrogations à propos de votre recherche d’emploi, utilisez le service de coaching Objectif Emploi Orientation et un conseiller répondra à toutes vos questions.